Human likes

Dans Human Likes, l’interaction est basée sur un dispositif de détection des visages utilisé pour tisser un réseau visible entre les différents observateurs. L’observateur qui croise le « regard » caméra entre dans le réseau et devient acteur de l’installation. Il suffit de détourner le regard pour se déconnecter mais le spectateur devenu partie intégrante de l’installation à son insu peut ressentir le trouble d’une interface Homme / Machine à l’initiative de l’ordinateur. La réalisation crée un lien entre des inconnus tout en jouant sur l’ambigüité d’une société d’auto-surveillance de laquelle on ne peut que difficilement s’extraire. Jamais seul, l’individu est perçu comme une somme de données connectées à celles de son entourage.

Une proposition inscrite également dans le cadre de la Fête de la science 2016

STÉPHANE BISSIÈRES
Les travaux de Stéphane Bissières sont influencés par l’application de motifs mathématiques à des processus artistiques qu’il met en œuvre en temps réel et de façon visible pour les spectateurs. Il s’intéresse en particulier aux transformations de l’esprit humain induites par nos rapports aux ordinateurs, et plus généralement à l’hybridation entre l’homme et la machine. De la musique concrète et électronique à l’image digitale en passant par la captation corporelle, il développe des performances d’art numérique et des installations singulières mettant en scène l’interaction entre le public et les dispositifs de création.